Les détails qui comptent (bis)
En ce lendemain d'élections européennes, et car en France il est à la mode de taper sur les germains. Je me suis dit profitons en pour crier avec les loups un bon coup. Tout d'abord chose inacceptable, au supermarché les hôtesses de caisse ne portent pas leur prénom accroché à leur veston mais seulement leur nom, comment dans ces conditions entamer la conversation ? Genre t'es obligé de lui demander comment elle s'appele, tu m'étonnes qu'ici il y ait une crise de la natalité. Ensuite tu sors, il fait nuit, et tu croises des putains des lapins qui tondent l'herbe. Déjà d'une, ce serait plus simple s'ils les mettaient en rayon, le "do it yourself" ça va cinq minute. Et de deux ; Ils y pensent aux chômeurs ? Surtout qu'ils nettoient presque jamais les rues, c'est pas ça qui va inverser la courbe du chômage.
Bref des gars bien fermés, pas chaleureux pour un sou, sans l'ombre d'un début d'esprit pratique. Résultat ? Un seul fier représentant de leur patrie au parlement européen. Le seul un peu drôle, qui possède juste le minimum d'humour. Ce pauvre bougre risque d'ailleurs de se sentir bien seul. Bon "salut moi c'est Udo Voigt, je suis un patriote". "Salut nous aussi" répondent firèrement 100 autres gars. "Tu viens d'où ?". "Deutschreich". "Désolé ça va pas être possible, nous on est pas comme toi, on est patriote pas patriote. Enfin on se comprend".
Qui a dit que les allemands n'avaient pas d'humour ?
Credit photo ; reuters